AVANTAGES DU REFLEX

Le principal avantage de l’utilisation d’un appareil reflex pour ce type d’image est – comme toujours – la qualité d’image. Ces appareils sont en capacité de capturer des images très piquées et dans une grande variété de conditions lumineuses. De plus, il est possible de spécifier manuellement chacun des réglages d’exposition, de manière à ce qu’ils soient fixes pour chaque image.
Cependant, la qualité d’image se paye au prix de conditions de prises de vue plus compliquées. L’appareil et son objectif étant moins ramassé, un dispositif spécifique de maintien et de positionnement est nécessaire pour que la rotation puisse se faire autour du point nodal. Les têtes panoramiques « sphérique » sont désormais démocratisées, même si le prix est souvent non négligeable.

FIXATION DU REFLEX

Plusieurs modèles de têtes panoramiques sont disponibles sur le marché. Toutes les têtes panoramiques dites « sphériques », c’est-à-dire permettant d’orienter l’appareil dans toutes les directions, sont utilisables. Elle doit bien entendu être compatible avec l’appareil photo utilisé (se référencer pour cela aux consignes du constructeur).
La configuration doit se présenter comme ceci :

GDP-fixation-reflex

Nous allons prendre plusieurs vues en séquence de manière à couvrir l’ensemble des directions possibles, et ainsi pouvoir reconstituer la totalité de l’espace. Pour cela, il suffira d’agir sur les différents degrés de liberté de la fixation et à chaque fois de prendre une photo.

GDP-reflex-vue4 GDP-reflex-vue1 GDP-reflex-vue3 GDP-reflex-vue2

DETERMINATION DU NOMBRE DE VUES

La détermination du nombre de vue est un peu plus compliqué qu’avec une caméra Gopro car il faut tenir compte de la focale utilisée. Ma recommandation est de ne pas trop s’encombrer de calculs théoriques mais plutôt de déterminer l’angle de rotation sur le terrain. Il suffit de déterminer approximativement l’angle de rotation nécessaire pour que deux images successives se superposent d’environ 20 à 30%.
A titre d’exemple, avec un appareil 24×36 en utilisation verticale et une focale de 28mm, il faudra capturer à minima 3 rangées de 13 photos, ainsi que des photos pour les sommets.

REGLAGE DU REFLEX

De manière générale, l’assemblage des images sera d’autant plus facile et qualitative que tous les paramètres de prise de vue sont constants durant la séquence de capture. Pour régler l’exposition moyenne, l’appareil doit être mis en mode manuel (mode M), l’ouverture fixée puis en orientant successivement l’appareil dans toutes les directions, la vitesse moyenne doit être ajustée. La même approche peut être suivie pour la mise au point et pour la balance des blancs.
Exemple de réglage de la caméra:

GDP-reglages-reflex Dans cet exemple les réglages suivants sont fixés pour éviter les variabilités entre les images :

  • le mode manuel (M),
  • la vitesse (1/125),
  • l’ouverture (f/22),
  • la sensibilité (200),
  • la balance des blancs (soleil).

 

LA PRISE DE VUE

Lorsque toutes les opérations précédentes ont été réalisées, la prise de vue est possible. Je recommande l’utilisation d’un déclencheur souple de manière à accélérer la séquence de capture. Il est en effet préférable que la séquence complète de capture soit rapide pour éviter que des variabilités n’apparaissent entre les images (exemple : changement des conditions lumineuses, personnes en mouvement, vent,…).
En dehors de cas spécifique, ma préférence est de capturer les images en partant de la ligne horizontale à 0° puis la ou les rangés inclinées vers le haut, pour continuer et finir par la ou les rangés inclinées vers le bas.

 

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